Ces derniers temps, je m’ouvre de plus en plus à moi-même.
Je me redécouvre voire même je me découvre.
C’est un exercice difficile de se définir tout en essayant de se détacher des étiquettes que les autres ont pu nous coller et de celles qu’on s’est soi-même collées sans vraiment les choisir.
Je dis souvent que je suis un « bisounours », c’est ma façon à moi d’exprimer ma sensibilité et mon amour des autres.
Je pense que ça me sert aussi à cacher cette facette de moi derrière un mot rigolo.
Alors, oui, je suis sensible, je ressens les émotions intensément et je perçois aussi les émotions des autres. Ce qui peut parfois être déstabilisant.
Je suis pleine d’amour. J’aime les gens, j’aime la vie. Je crée du lien facilement et je m’attache vite aux personnes.
Mais je ne suis pas qu’un bisounours.
Je n’aime pas tout le monde.
Je n’accepte pas tout. Je définis mes limites et je prend mon pouvoir sur la vie, sur ma vie.
Je suis puissante. Je suis forte et résistante.
J’ai une vision et une conviction intenses.
J’ai confiance.
Je ne suis pas parfaite et j’aime ça.
Je suis vulnérable et ma puissance se marie très bien avec ma vulnérabilité.
Je ne suis pas victime mais je ne suis pas bourreau non plus.
Je suis résistante et sensible.
Je suis intuitive et raisonnée.
Je suis scientifique et spirituelle.
Je suis organisée et créative.
Je peux être discrète ou extravertie.
Je suis tout ça et rien de tout cela.
Je suis moi, juste moi et complètement moi.
Un bisounours puissant !
2 Commentaires
Ce qui est péjoratif pour certains est perçu comme une qualité par d’autres. Pour faire écho un autre article: http://www.cdumonteilkremer.com/2014/12/bienvenue-a-bisounoursland.html
Oui ! Je pense qu’une qualité et ou défaut ne sont finalement que les 2 faces d’une même compétence. A nous de choisir comment nous la voyons !