Petite, je pensais que je n’étais pas à la hauteur… des attentes de mon papa , des souhaits de ma maman.
J’essayais de toutes mes petites forces de me montrer à la hauteur.
En grandissant, fille, femme, maman… Je continuais de plus belle.
Jamais assez bien.
Jamais satisfaite de moi-même.
Jamais fière de moi.
En éternelle recherche du moment où « ils » seraient enfin fiers de moi, même disparus.
Une quête de reconnaissance impossible.
Parce que je n’ai pas besoin de me montrer à la hauteur, de prouver que je suis assez.
Parce que j’ai juste à me sentir à la hauteur, sentir que je suis assez.
Parce que ce sentiment vient de moi, d’abord et ensuite peut être validé par mon entourage.
Tant que je ne reconnais pas en moi ma valeur, mes compétences, mes réussites, je ne suis pas en mesure d’accueillir la reconnaissance de l’autre.
J’ai été trop longtemps dans la honte et la culpabilité dans mon rôle de mère.
Trop longtemps ce sentiment de ne pas être à la hauteur, pas assez…
Dans ce rôle si important et fondamental pour moi : maman.
Trop longtemps à me comparer à cette image de perfection du souvenir de ma mère, d’un idéal irréaliste et irréalisable.
Aujourd’hui, je ne suis toujours pas parfaite mais j’ai cessé d’essayer de l’être.
Je suis fière de la maman que je suis.
Je suis assez.
Je sais que je peux faire mieux, continuer d’apprendre, de grandir, de m’améliorer et je continue sur cette voix, non pas pour être à la hauteur mais parce que cela me plaît.
Aujourd’hui, c’est sur ce chemin que j’accompagne mes clientes.
Non vers un objectif de perfection ou de performance mais vers un apaisement intérieur, une reconnaissance profonde de leur parfaite imperfection.
Aujourd’hui, ma plus grande reconnaissance c’est de les entendre dire
« Je suis fière de moi. »
« Je suis assez. «