Je me suis jugée
Dans ma vie de maman, dans ma vie de femme, dans ma vie de coach.
Je me suis jugée.
T’es trop bête !
T’es ridicule. Comment as-tu pu imaginer que ça pouvait arriver ?
Qu’est-ce que tu croyais ?
Ma pauvre fille, tu t’es encore plantée.
Tu n’aurais pas du t’écouter.
Tu vois bien que t’es pas capable !
Tu t’es enflammée pour rien.
Tant de violence envers moi.
Tant de colère.
Mais pourquoi est-on si dure envers nous-même ?
A quoi cela nous sert de nous infliger cette violence ?
D’où nous viennent ces jugements si négatifs et blessants ?
A quoi me servent ces jugements ?
Cette colère me permet-elle ne pas sentir la blessure, la tristesse, la douleur ?
Est-ce que je retourne contre moi une colère qui s’adresse à un autre ?
Est-ce que je m’approprie des phrases et des jugements que j’ai perçus, entendus, ressentis ?
Ces phrases me font mal, oui, mais elles sont là.
Je peux faire la sourde oreille et me bercer d’illusions : elles n’existent pas, je ne les entend pas, je les fuis…
Ce ne serait que nier, encore, une part de moi.
Cette part qui risque de s’exprimer encore plus fort pour que je l’entende.
Cela fait parti de moi
J’ai vécu, je vis, je vivrais des déceptions, des frustrations, des échecs dans ma vie.
Dans ces moments là, plusieurs sentiments, émotions, pensées se mêlent.
Une partie de moi est positive et confiante. Elle se dit que je saurais faire, que j’ai déjà fait, que je continue d’avancer et de grandir.
Une autre partie de moi s’insurge, m’attaque et me blesse. « Trop nulle »! » « Incapable! »
Cette partie que j’aimerai mettre de côté, oublier.
Pourtant elle est là.
Elle aussi, à sa manière, essaie de me protéger.
Elle aussi, à sa façon, présente une forme d’utilité et de bénéfices.
Obéir à papa, rester à « ma place », ne pas déranger.
Parce que nier cette part de moi ne m’aide pas.
Parce que cette part de moi aussi a besoin d’être aimée, entendue, écoutée, rassurée.
A sa rencontre…
En allant à la rencontre de cette petite fille en moi, apeurée, triste, en colère, honteuse, je lui fais une place. Je l’écoute et je prend soin d’elle.
Je ne veux plus la nier, la laisser seule sous sa couette.
Je veux l’accueillir, la prendre dans mes bras et lui dire : « je suis là. Tu as le droit d’avoir peur, d’être triste ou en colère. Tu as le droit de ne pas être d’accord. Je sais que tu es capable. »
J’accueille ses larmes, ses cris, ses doutes.
Et je suis là, pour elle.
Je lui donne la place qu’elle n’a pas eu, l’amour qu’elle n’a pas reçu, les permissions dont elle a toujours eu besoin.
Il se peut que, toi aussi, tu te juges. Tu entendes ces mots blessants que tu te dis à toi-même.
« Mauvaise mère, pas à la hauteur, pas assez bien. »
Je le sais.
Je le sens.
Je suis là.
Si tu as envie d’aller au delà de ces mots, si tu es prête à aller à la rencontre de cette part de toi, de la regarder avec amour, je peux t’accompagner sur ce chemin.
Si tu souhaites te sentir plus sereine dans ta vie de maman, alléger cette culpabilité, prendre du plaisir dans ton quotidien, je suis là.
Nouveau Regard est un accompagnement de 6 mois, un voyage, une découverte, une rencontre.
Un savant mélange de partage, de mises en lumière, de prises de conscience et de reconnexion à soi même.