Devenir maman a chamboulé ma vie, mon quotidien, mes priorités…
Prendre soin d’eux, les accompagner au mieux dans leur développement.
S’occuper de leurs besoins puis leur apprendre à s’en occuper eux-même…
Tout ceci sans m’oublier moi !
Vaste programme…
Quel défi de jongler entre leurs besoin et les miens.
Je m’y suis perdue !
Pendant longtemps, je n’ai vu que leurs besoins, leurs émotions.
Ils passaient avant tout. Je faisais de mon mieux mais je m’épuisais et me heurtais à des limites invisibles que je ne comprenais pas : mes limites !
Je me suis sentie incompétente, nulle.
Le peu de moments que je me réservais étais source d’encore plus de culpabilité.
Il m’aura fallu du temps, beaucoup d’amour et de permissions pour trouver mon équilibre.
Parfois je tangue un peu, je vacille. Mais je suis capable de me redresser.
J’ai compris, j’ai appris.
Je ne m’oublie plus.
J’ai ma place tout comme ils ont la leur.
Je prends soin de moi pour prendre soin d’eux.
J’accueille et j’écoute mes émotions pour accompagner les leurs.
J’observe mes résistances, mes blocages et mes croyances.
Je sais que rien n’est acquis, cela reste un équilibre.
J’en ai conscience et je reste vigilante.
Je suis là pour eux et pour moi : base de sécurité et d’amour.
Si je m’oublie, si je me laisse de côté, je ne suis plus en mesure de leur donner ce dont ils ont besoin.
Il y a quelques années, j’ai fait le choix d’investir dans le bien-être de ma famille et pour cela, j’ai eu besoin d’investir en moi.
Je me suis formée, je me suis faite accompagner, j’ai fait de moi ma priorité.
Pas par égoïsme mais par amour.
Aujourd’hui, je poursuis ce chemin en accompagnant les mamans qui décident de sortir de leur culpabilité et de leur épuisement. Ces mamans qui savent qu’elles méritent mieux et qu’elles peuvent vivre un autre niveau de relation avec leurs enfants.
Pour eux, pour elles, pour le monde.
2 Commentaires
Il est 23h33, j’ai parcourus plusieurs articles en commençant par la culpabilité.
Beaucoup de vos articles ont résonné au plus profond faisant couler les larmes.
Cette volonté de vouloir bien faire mais réalisant que je ne fais pas aussi bien que je le voudrais , que je vais laisser des blessures à mes enfants car je marche sur des œufs par ce qui m’a construit en tant que femme. Je vous remercie pour vos articles qui permettent de se recentrer en ces soirées difficiles mais qui malgré cette première lecture la boucle se referme sur une culpabilité de ne pas réussir à ne pas être envahie par ces émotions qui sont créatrices de cris/ mots culpabilisants….
Merci pour votre travail, aux prochaines lectures
Merci beaucoup pour votre commentaire.
La culpabilité nous prend souvent aux tripes et nous blesse encore et encore. Avancer avec ses blessures, en prendre conscience, les regarder, les soigner petit à petit… c’est un travail qui prend du temps et qui nécessite beaucoup d’indulgence envers soi.
Nous faisons des erreurs en tant que parent, des erreurs qui touchent nos enfants malgré nos efforts. Prendre notre responsabilité, rassurer nos enfants sur notre amour et notre confiance en eux, réparer ce qui est réparable… c’est ce qui fait la différence et nous permet de grandir ensemble, de nous relever et d’avancer vers des relations toujours imparfaites mais plus ajustées à nos besoins.
Prenez soin de vous.