« J’y arriverai toute seule ! »
Cette phrase, je me la suis dite et redite mille fois.
Avec force, avec rage et aussi avec désespoir.
J’y arriverai toute seule….
Parce que, de toute façon, on ne peut pas compter sur les autres.
Parce que, de toute façon, les autres finissent toujours par te lâcher…
Parce que, de toute façon, je suis toute seule.
Voilà, la croyance qui fait mal.
Ma croyance.
Celle qui m’a enfermée pendant longtemps dans la solitude et la douleur.
Celle qui m’a fait porté tout ce poids seule, toute cette responsabilité seule.
Celle qui m’a renforcé à l’extérieur mais brisée à l’intérieur.
Celle qui m’a poussé vers les mauvaises personnes, celles qui profitent et te font du mal.
Cette croyance qui m’a fait interprété tout ce que je vivais à travers elle.
Je suis et resterai toujours seule.
Je ne peux m’appuyer sur personne.
Personne n’est là pour moi.
Cette croyance, je l’ai travaillée et j’y travaille encore.
Elle ne me limite plus autant qu’avant mais elle reste présente.
Forcément, elle est bien bien ancrée depuis toute petite.
Je pense que dès bébé, j’en suis venue à cette conclusion que personne n’était là pour moi.
Et puis, de toute façon, je n’étais pas assez bien, je ne méritais pas qu’on s’occupe de moi.
Je n’étais pas assez.
Aujourd’hui toutes ces croyances, je m’en libère un peu plus chaque jour.
Je les vois, je les observe et je prends de la distance avec elles.
Aujourd’hui je sais et j’avance.
Aujourd’hui je me donne le droit d’être, je reprend ma place et j’accepte l’amour des autres, l’aide et le soutien des autres.
Dans ma vie de maman, j’ai mis du temps avant de m’autoriser à être accompagnée.
J’ai fait des détours avant de m’ouvrir à cela.
Pourtant, je n’y serais jamais arrivée seule.
Je n’aurais pas pu comprendre toute seule.
Je n’aurais pas eu ces déclics, ces prises de conscience seule.
Je ne pouvais pas voir ni la cause de mes difficultés, ni leur solution, seule.
Quand tu es triste ou en colère, tu as besoin de partager, d’être entendue, accueillie.
Quand tu te sens mal, coupable, honteuse, tu as besoin d’être acceptée sans condition, d’être regardée avec amour.
Quand tu te sens seule, tu as besoin d’être entourée.
Tu n’es pas obligée de rester seule face à tes difficultés.
Tu as le droit d’être accompagnée, soutenue, entendue et accueillie avec amour.
Alors sache que si tu le décides, si tu choisis de t’engager sur ce chemin de transformation vers une vie de maman plus apaisée, confiante et fière, tu as ta place dans mon accompagnement.
Un message, un appel, une décision… et tout peut changer.