Le câlin, c’est LA solution !
C’est la base, la réponse facile (enfin facile à trouver, pas toujours facile à appliquer) dans plein de situations !
Pourquoi ?
Le contact bienveillant, câlin, toucher bienveillant, bisous et même les mots doux, nous font secréter de l’ocytocine.
Mais si, l’hormone à la mode dont tout le monde parle ! Et bien, elle le mérite parce qu’elle a tout d’une grande !
Elle nous fait nous sentir bien, nous apaise, nous détend, nous déstresse. Et elle invite ses copains dans la partie : elle déclenche la sécrétion de dopamine, endorphines et sérotonines !
Attention partie technique : « En agissant sur la dopamine, l’ocytocine active les circuits cérébraux du système motivation-récompense, […] stimule la « motivation », donne du plaisir, de l’allant puis active la « récompense » par la libération d’endorphines qui, elles, apportent une sensation de bien-être. » Catherine Guegen dans « Pour une enfance heureuse ».
En résumé, l’ocytocine nous rapproche, nous procure du plaisir. Et ce qui est magnifique, c’est que quand on se sent bien, on sécrète de l’ocytocine, donc on se sent encore mieux…
Les bienfaits du câlin :
diminue le stress,
booste notre système immunitaire,
nous procure du plaisir et du bien-être,
renforce l’estime de soi (encore plus chez les enfants),
favorise l’attachement,
nous rend plus patient,
diminue la douleur…
Tout ça, à portée de main, ou plutôt de bras, gratuit et sans effet secondaire !
Alors tu peux t’imprimer cette liste et la coller sur ta porte, sur ton frigo, dans ton bureau… ou pas. Mais penses-y !
La bienveillance aide l’enfant à grandir.
C’est pas une vue de l’esprit, un ressenti ou autre. C’est biologique ! Le consoler l’aide à maturer son cerveau et à mieux réguler ses émotions.
Alors n’hésites pas :
Ton enfant a peur ? Proposes lui un câlin !
Ça le rassure et diminue son stress. Il sait que tu es là et ça lui donne confiance.
Il est triste ? Proposes lui un câlin !
Rien de tel que le réconfort d’un bon gros câlin !
Il est heureux, joyeux ? Proposes lui un câlin !
Partage sa joie, son amour ! Profites !
Il s’est fait mal ? Proposes lui un câlin !
Ça diminuera sa douleur.
Tu lui as refusé quelque chose et il pleure de frustration ? Proposes lui un câlin !
Et oui ! S’il pleure parce que tu lui as dit « non », ce n’est pas nécessaire de lui expliquer 20 fois pourquoi c’est « non » et de s’énerver. Ça t’agace qu’il réagisse comme ça ? Alors raison de plus pour lui faire un câlin ! Ça te fera du bien à toi aussi et ça renforcera votre lien
Il est en colère ? Proposes lui un câlin!
Quelque soit le motif de sa colère, le câlin peut l’aider à se calmer et à s’apaiser.
Ton enfant pleures ? Quelque soit la raison, ton humeur, le regard des autres, le timing, la météo… Proposes lui un câlin !
Proposer n’est pas imposer
Oui, je parle de proposer un câlin et non de l’imposer !
La notion de consentement est fondamentale à tout âge et quelque soit le statut de la personne.
Parfois on peut se permettre d’insister un peu.
Dans le cas de la colère par exemple, on peut commencer par des mots tendres, une double dose d’empathie, beaucoup de patience… laisser la porte ouverte, accepter l’émotion (qu’on la trouve légitime ou pas, elle ne nous appartient pas) et guetter le moment où l’enfant va s’ouvrir un peu, prêt à recevoir sa dose d’ocytocine !
Certaines personnes auront plus de mal à recevoir ces contacts bienveillants. Ils ont besoin de plus de temps. Ils n’ont pas l’habitude et leurs récepteurs à ocytocine sont moins nombreux. Et oui, le corps s’adapte !
Mais petit à petit, de petit mot doux en petite caresse, de petit câlin en gros câlins, ces récepteurs se régénèrent et le bien-être revient !
Et si JE suis en colère ?
Pareil !
Si je suis en colère à cause du comportement de mon enfant, lui faire un câlin (après avoir exprimer sainement ma colère), aussi difficile que cela puisse paraître m’aidera encore plus à me calmer et à restaurer le lien avec lui !
Mon fils de 6 ans l’a bien compris. Quand je me mets en colère, il vient me serrer fort ! Au début je le rejetais vivement en disant et en pensant que ce n’était pas ce dont j’avais besoin. Ce dont j’avais besoin c’était qu’il m’obéisse (Arf le gros mot!).
Et puis je me suis rendue compte qu’il avait raison.
Depuis je me force un peu, je le laisse faire et je suis toujours stupéfaite de la sensation de chaleur qui m’envahit ! Cette profonde reconnaissance que j’éprouve pour lui et tout cet amour qui balaye ma colère !
Le câlin, c’est magique ! Pas besoin de réfléchir, d’apprendre, de comprendre…alors pourquoi s’en priver ?
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